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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 15:35
Bertrand Delanoë« Moi, Monsieur, je mène une campagne locale » : c’est, en substance, la manière dont Serge Grouard a réagi à l’annonce de la venue à Orléans de Bertrand Delanoë, pour soutenir la liste « Orléans gagnant pour tous » conduite par Jean-Pierre Sueur (le vendredi 29 février à 18h30 au centre de conférences). On le comprend. D’abord parce que le maire de Paris est une personnalité appréciée de nombreux habitants de notre pays, au-delà du clivage droite - gauche. Ensuite en raison du bilan particulièrement positif de la gauche plurielle à Paris. Après les années noires et glauques du règne Chirac-Tibéri, Bertrand Delanoë a su redonner à la capitale ses lettres de noblesse et défaire la politique parisienne de pratiques d’un autre temps. L’affairisme et le clientélisme ont laissé la place à l’éthique et l’action. Des crèches au tram en passant par le logement social, Velib ou la culture, les élus majoritaires parisiens ne ce sont pas, comme d’autres, contentés de quelques gadgets (combien de fois, à Orléans, nous a-t-on resservi « la pile à combustible par exemple » ?) assaisonnés de beaucoup de com’ pour faire mousser tout ça. Certains se souviennent d’ailleurs que des élus de droite avaient conseillé, pour bloquer le projet de tram à Paris, de s’inspirer des moyens utilisés par la droite orléanaise pour retarder la première ligne de tram. Les Parisiens ne s’y trompent pas qui semblent vouloir faire confiance à Bertrand Delanoë pour un second mandat.
Enfin, les cafouillages à l’UMP, les premiers effets – pour les plus démunis -  de la politique de la droite (approuvée à l’Assemblée nationale par Serge Grouard et Olivier Carré) et l’étalage indécent, par Nicolas Sarkozy lui-même des frasques de sa vie privée n’incitent guère – c’est un euphémisme – les maires UMP à rechercher une caution nationale. Merci Nicolas, Cécilia, Carla, Jean et les autres…

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 17:33
Visite, le 5 février 2008, des services du Domaine et du droit du sol de la mairie, avec la présence de Christian Houssack (tout à droite, au premier plan).Avec feu l’Artistic et feu le cinéma de la rue d’Illiers et bientôt, sans doute, le Sélect (ces deux dernières salles appartenant à l’intraitable Christian Houssack, gérant du Pathé), Orléans va-t-elle devenir la ville des cinémas fantômes ?
Si l’on a pu récemment découvrir avec effarement l’état désastreux de l’ancien cinéma de la rue d’Illiers, l’ancienne salle de l’Artistic n’est, elle aussi, pas sans poser des problèmes sanitaires à ses voisins. On peut légitimement se demander ce que la municipalité actuelle a fait pendant sept ans pour reconvertir ce lieu sans doute difficile à restructurer mais en tout cas idéal du point de vue de sa situation à l’entrée de la rue de la République. Pas grand-chose, si l’on en croit une déclaration faite il y a quelques mois par Jean-Pierre Gabelle, adjoint au commerce.
Quand on sait l’importance que Serge Grouard et son équipe donnent au centre-ville, on ne peut que s’étonner, pour le moins, de ce laisser-aller. D’autant qu’on nous a fait embaucher, en début de mandat, un « manager de centre-ville » dont la tâche consistait justement à développer l’activité économique à Orléans.
Heureusement que Jean-Pierre Sueur a su, en son temps – et contre la direction nationale de Pathé, Christian Houssack, le maire de Saran et sans doute une certaine droite bien pensante – imposer un multiplexe en centre-ville. Si l’on avait commencé par construire l’établissement saranais en premier, il y a fort à parier que celui de la Charpenterie n’aurait jamais vu le jour. Et Orléans, en plus d’être la ville des salles de ciné en friche serait devenu un désert du 7e art.

A l'intérieur de l'ancien Artistic, lui aussi laissé à l'abandonL'ancien cinéma l'Artistic
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 10:53
A l’heure où les revenus des grands patrons ont augmenté de 40%, il semble impossible de loger correctement une « bonne » dans la ville la plus chère de France : Neuilly sur Seine. Il y a quelque chose de pourri au royaume de Sarkozy. Cinq pompiers en ont été les victimes quand ils on tenté, en 2002, d’éteindre l’incendie qui s’était déclaré dans une « chambre de bonne » louée « au noir » sous les toits d’un immeuble neuyen appartenant à une « Madame de ».
L’ancienne commune du président arrive en seconde position dans le palmarès, établi par la Fondation Abbé-Pierre, des villes de plus de 50 000 habitants ayant fait le moins d’efforts en matière de logement social. Avec un taux de 2,6% (à comparer aux 20% exigés par la loi SRU), Neuilly sur Seine s’était engagé à construire 1 324 logements en cinq ans. Seuls 181 sont finalement sortis de terre.
Forcément, face un bilan aussi désastreux et sans préjuger bien entendu de ce que décidera le tribunal correctionnel de Nanterre, la petite guéguerre UMP-UMP politico-familiale qui se déroule sur les bords de la Seine prend un relief encore plus ridicule et pitoyable. Elle pourrait même porter à rire si elle n’était, malheureusement, très symptomatique de la conception du pouvoir que se fait le président de la République.

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 20:14

Station ColignyPas facile d'emprunter la station de tram Coligny en ce moment. Afin de préserver la perspective entre la cité administrative et la future fontaine de l'Ilot de la Râpe, l'agglomération a décidé de déplacer le mobilier de la station. Aucune information n'indique cependant aux usagers la raison de ce soudain – et coûteux - déménagement. La mairie d'Orléans qui a su pendant longtemps jalonner la ville de panneaux à la gloire de ses réalisations s'est, cette fois, abstenue de toute communication. Pire : il n'a pas été prévu de cheminement pour quitter la station ou y accéder, en partie sur sa partie Est. Les utilisateurs du tram n'ont d'autre choix que de se faufiler entre les plots de chantier ou de traverser les voies via la partie engazonnée... et boueuse par les temps qui courent. Inutile de préciser que les deux quais sont pour l'instant totalement inaccessibles aux handicapés. Quand on imagine ce que doit coûter un tel remaniement, on ne peut que déplorer que la Ville et l'Agglo ne fournissent aucune information et n'aient pas exigé du promoteur qu'il assure l'accès de la station à tous dans des conditions normales.

Précision très importante :
la station Coligny est la plus proche de la "Maison du handicap" installée à l'intérieur de la cité administrative. C'est dire si  cette station est importante pour les personnes à mobilité réduite qui doivent se rendre à la Maison du handicap.

J'ajoute qu'une personne en fauteuil roulant qui descendrait à Coligny en venant de la gare d'Orléans serait bloquée sur le quai : impossible d'en descendre avec des plots d'un côté et une hautre marche, de l'herbe et des rails de l'autre. Aucune information n'étant donnée dans le tram, la personne serait obligée d'attendre la rame suivante pour se rendre à la station suivante.

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 19:52
Smiley-grouard.jpgSerait-ce la peur de perdre ? A la traîne depuis le début de la campagne électorale, Serge Grouard a décidé de contrer la liste « Orléans gagnant pour tous » de Jean-Pierre Sueur en intitulant son programme « Pour faire gagner Orléans ». C'est  vrai que le maire sortant a du souci à se faire. Depuis quelques temps, les mauvaises nouvelles s'accumulent : la baisse de popularité de Sarkozy, la polémique créée à droite par la présence sur la liste de deux ex-colistières – estampillées de gauche - de Jean-Pierre Sueur (au point que France 3 leur a fait la part belle dans le reportage sur la présentation de la liste Grouard), le victoire d'une députée socialiste à la partielle de Chartres et, sans doute, le sentiment que la liste « Orléans gagnant pour tous » reçoive un écho plutôt favorable. Il n'y avait qu'à voir Serge Grouard sur France 3 Centre samedi 2 février lors du débat qui l'a opposé à Jean-Pierre Sueur : le candidat UMP-Modem-MPF s'est enferré dans un rôle de prof tatillon et hargneux. Il pensait sans doute que sa réélection serait presque une formalité. Il commence à s'aperçevoir que ça n'est pas le cas. Bien au contraire.
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5 février 2008 2 05 /02 /février /2008 20:53
La mise à l'eau de l'Inex !On n'y avait pas pensé : un bateau ça navigue. Jeudi 31 janvier, nous avons appris au Conseil d'agglomération que le président, Charles-Eric Lemaignen, en vertu de ses délégations de pouvoir, a autorisé une "étude de navigabilité" pour l'Inexplosible. Ne cherchez pas, vous n'y êtes pas du tout. Pas pour que le "bateau à un million d'euros" fasse des ronds dans l'eau près de son port d'attache. Mais pour qu'il puisse remonter la Loire jusqu'à Combleux. Oui, car cela n'était pas prévu au départ. On y a pensé... après. C'est vrai, pourquoi imaginer qu'un bateau de Loire puisse naviguer.. sur la Loire. Sauf que ladite étude semble montrer que ça n'est pas si simple. Si le niveau du fleuve est trop bas, pas question d'envisager la balade. Si la Loire est en crue, même punition. Trop dangereux de faire passer le frêle esquif entre les piles du pont Thinat. 46 000 euros pour ça !

Tribune-Inex-copie-1.jpgJ'apprends par La Tribune d'Orléans datée de ce jeudi 7 fevrier qu'il faudra en outre ajouter à la facture l'allongement des pales des roues à aube de l'embarcation et le déblaiement du lit de la Loire entre les deux piles du pont Thinat où devrait passer le bateau. Pour le coup, le budget total risque bien, lui, d'exploser !
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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 19:58
Une fois de plus, à l'occasion de « l'affaire des fiches de cantine », Serge Grouard nous a montré sa conception du débat démocratique. Il n'y aurait, selon lui, derrière l'indignation de nombreux parents qu'une vaste manipulation politico-médiatique, ourdie par quelques obscurs blogueurs, par ailleurs militants du parti socialiste. Outre que Marie Carré, présidente de la PEEP et épouse du premier maire adjoint, qui a elle aussi dénoncé l'incurie de la mairie d'Orléans dans cette affaire, ne peut guère être suspectée de faire partie d'un aussi horrible complot, la réaction du député-maire d'Orléans en dit long sur son respect de l'engagement politique. A l'en croire, s'exprimer en tant que citoyen engagé dans un parti politique nuirait à la pertinence de l'expression. Il y aurait quelque chose de sale, de malsain, de malhonnête, de perverti dans les propos d'un militant politique. La parole « pure » serait-elle celle du citoyen « apolitique » ? Comme d'habitude, Serge Grouard nous joue les M. Propre, fidèle au courant hygièniste dont son adjoint à la sécurité se fait le hérault et qui gangrène la droite française. La maire UMP rêve d'une chose : des citoyens propres dans une ville propre.
A propos de « Sarkotillot » et de complot, Serge Grouard devrait plutôt le jouer « profil bas », tant il vrai que son turbulent adjoint n'est pas innocent, chacun le sait, du déferlement médiatique engendré, en 2002 par « l'affaire Paul Voise », à quelques heures du premier tour de l'élection présidentielle.
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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 19:24
pilet.jpgUne fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec Maurice Pelloux Prayer, l'adjoint sortant et sorti de l'équipe Grouard. Au nom du combat qu'il a toujours mené contre les socialistes, le militant du Mouvement pour la France (MPF) en appelle à barrer sur le bulletin de vote de la liste Grouard les noms de l'ex PS Marie-Thérèse Pilet-Duchâteau et de l'ex PRG Liliane Coupez. Ce qui, en d'autres termes, est une invitation à voter nul, un bulletin raturé n'ayant aucune valeur. Il faut croire aussi que Maurice Pelloux Prayer n'a guère apprécié d'être ainsi mis hors jeu, au profit d'un très jeune militant qui n'a pour l'heure déployé d'autres qualités que des commentaires énervés sur certains blogs et une vénération sans faille pour le « vicomte » de Villiers.
Je ne peux que souscrire à la proposition de Maurice Pelloux Prayer, enfin pour ceux qui ne voudraient pas déposer dans l'urne le bulletin de la liste de rassemblement à gauche « Orléans gagnant pour tous ».  Parce que ça fera autant de voix en moins pour la liste UMP-MPF-MoDem ;  parce que la présence de ces deux personnes dans l'équipe de Serge Grouard constitue une erreur de casting manisfeste, qui relève plus  du « racolage » et du coup médiatique que d'une véritable ouverture politique.
Qu'aurions-nous entendu si Jean-Pierre Sueur avait répondu favorablement à la demande insistante faite de Lutte ouvrière d'intégrer sa liste ? Mais l'ancien maire d'Orléans et son équipe ne sont, eux, pas prêts à n'importe quelle alliance de circonstance pour gagner. La politique est aussi une affaire de cohérence, de fidélité et d'éthique. Ne pas confondre rassemblement et « débauchage et racolage ».
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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 13:56
C'est ce qui s'appelle prendre le train en marche. Le train, c'est celui des municipales. La marche est celle impossible à franchir pour les personnes à mobilité réduite qui voudront accèder à certains trains gare d'Orléans. Serge Grouard avait d'abord expliqué, en substance, que les associations de personnes handicapées, l'opposition municipale et le parti socialiste étaient vraiment mauvais joueurs de réclamer à l'occasion de la construction de la nouvelle gare et à quelques mois d'une échéance électorale, la mise aux normes de tous les quais. Puis, cette « bavure » prenant de l'importance, et sans doute conseillé par quelques personnes qualifiées, le député-maire d'Orléans a décidé de revoir sa position. Fini le « c'est pas moi, c'est l'autre » : Serge Grouard s'est fâché. Campagne municipale oblige, il a décidé de boycotter la récente inauguration du hall de la nouvelle gare. Le président de l'agglomération, Charles-Eric Lemaignen, a dû apprécier. A moins qu'ils ne se soient partargés les rôles. Charles inaugure et Serge boude. Campagne municipale oblige.
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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 12:20
Ainsi, André Fort, l’évêque d’Orléans, soutient la « Marche pour la vie » organisée par le collectif « 30 ans ça suffit – En marche pour la vie » à Paris ce 20 janvier, afin de dénoncer encore et toujours les lois sur l’avortement (La République du Centre du 17 janvier). J’ai déjà dit ici toute l’admiration et le respect que j’ai pour Simone Veil, en particulier pour ce combat qu’elle a mené pour ce droit essentiel pour les femmes, contre vents et marée et sous les insultes et les quolibets de nombreux députés de droite de l’époque. Je réprouve bien entendu le soutien de la hiérarchie catholique à ce type d’initiative. Comme chrétien, je ne suis ni pour ni contre l’avortement, même si cet acte doit relever du choix ultime. Je pense simplement que la loi ne doit pas l’interdire. Il s’agit, pour les personnes qui en font le choix, d’une décision personnelle et intime.
Mais surtout, cette position me semble en totale contradiction avec la doctrine officielle de l’Eglise catholique à propos de la peine de mort. Le Catéchisme de l’Eglise universelle affirme ainsi, dans sa dernière version (1998) : « L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie des êtres humains ». A mes yeux et aux yeux de nombreux opposants à la peine de mort, et même si la suite du texte assortit cette position de quelques bémols, le « Tu ne tueras point » des Dix Commandements ne souffre aucune exception. Aucune. Accepter l’idée même de la peine capitale, c’est remettre en cause une idée fondamentale du christianisme : la Rédemption. Aucun Homme n’a jamais totalement perdu son humanité.
Mais surtout, on ne peut pas d’un côté, dénoncer la « mort » par avortement et d’un autre l’accepter par décision de justice. De la justice des Hommes. C’est incohérent et hypocrite.

Le site d 'Action des chrétiens contre la peine de mort (ACAT)
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  • Pascal Martineau
  • Journaliste de métier, collaborateur parlementaire, écrivain public-biographe, j'aime les mots.
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