Maurice Pelloux-Prayer, « délégué MPF 2ème circ. » n’a sans doute pas lu mon dernier article sur Quentin Thomas dans lequel je m’émeus du mea culpa du jeune militant du MPF. Car, dans une longue lettre d’insultes déposée dans la boite au lettre de mon bureau
– cachetée avec un autocollant du Secours catholique « être digne » - l’ancien conseiller municipal d’Orléans m’accuse quasiment d’incitation au suicide : « Par votre
méchanceté, vous avez mis Quentin dans un tel état qu’il aurait pu commettre l’irréparable, vous auriez été dans de beaux draps ». Dans son réquisitoire, le procureur Pelloux-Prayer
fustige également la délation dont je me serais rendu coupable en alertant Simone Veil des propos injurieux tenus à son égard (ce que La République du Centre a d’ailleurs fait de son
côté, sans aucune concertation avec moi). « Dans sa grande sagesse, ajoute le militant MPF, S. Veil a préféré ne pas tomber dans votre panneau et toute la bande de salopards que vous
êtes en est pour ses frais ». La LCR, Al Qaida, le voile islamique et même le Vendée Globe : tout y passe.
Gens du voyage. Maurice Pelloux-Prayer devrait savoir que je n’ai pas l’indignation hémiplégique. Ainsi, par exemple, lorsque, à une
époque où je n’avais pas de blog, le maire communiste de Saran, Michel Guérin a tenu, à l’égard des gens du voyage, des propos inadmissibles, je n’ai pas manqué de le dénoncer publiquement au
Conseil d’Agglomération où je siégeais alors. Le chrétien, l’humaniste et le non-violent que je suis ne supporte aucune discrimination, qu’elle vienne de l’extrême-droite ou de l’extrême-gauche.
Lui en revanche, ne semble pas faire autant de cas de la blessure que peut ressentir, encore aujourd’hui, Simone Veil en lisant de tel propos, trente-quatre ans après avoir été, l’Assemblée
Nationale, traitée de « tricoteuse » par les amis politiques du « délégué MPF 2ème circ. ».
La violence n’est pas mon fait Maurice Pelloux-Prayer. Elle d’abord celle de ce nepanthes qui assimile l’IVG à la Shoah. Des propos punis par la loi et dont j’ai considéré qu’il était de
mon devoir de les dénoncer. Il faut être particulièrement odieux – comme vous le faites à demi-mot - pour comparer cet acte civique de ma part à la délation des juifs durant la Seconde Guerre
mondiale. Ce qui relève, la aussi, d’une forme de révisionnisme.
La réaction de Maurice Pelloux-Prayer ne s'est pas faite attendre. A 16h30, ce jeudi 20 novembre, il a débarqué dans mon bureau, sur mon lieu de travail, pour m'insulter copieusement. "Si vous n'étiez pas une lavette, je vous mettrais mon poing dans la figure" m'a-t-il lancé rageusement, en présence de ma collègue éberluée. La violence est un aveu d'impuissance.