17 avril 2009
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En se cachant derrière des arguments horaires qui ne tiennent pas la route, la municipalité d’Orléans a entrepris
de privatiser la crèche des Chats Ferrés. En langage politiquement correct, cela donne : « Délégation de service public » (DSP). Il paraît qu’à Dijon, dans la ville du socialiste François Rebsamen,
ça marche très bien. Faut quand même être à court d’arguments solides pour aller chercher des justifications dans l’autre camp. Et ça n’est pas parce qu’un maire de gauche fait n’importe quoi qu’on
doit répéter les mêmes bêtises.
Car la privatisation d’un service de la petite enfance a, à Orléans comme à Nevers, un objectif essentiel : l’affichage. Faire croire que la masse salariale des fonctionnaires territoriaux reste stable tout en dépensant de l’argent public supplémentaire pour des services extérieurs. Car pour la collectivité, le coût n’est guère inférieur. Mais la société chargée de cette DSP gagne, elle, de l’argent sur le dos des salaires, des conditions de travail et des prestations sociales de ses employés. Qui plus est, le service étant – à Orléans en tout cas - payé via le centre communal d’action sociale, ça permet de faire croire artificiellement qu’on augmente le budget d’action sociale de la ville. Un véritable tour de passe-passe. Un de plus dans la politique en trompe l’œil qui caractérise le député-maire Serge Grouard. La prestidigitation budgétaire comme art supérieur de la com’ !
Lire aussi :
>> L'article de Côté Boulevard
>> L'article de Place de La République
Car la privatisation d’un service de la petite enfance a, à Orléans comme à Nevers, un objectif essentiel : l’affichage. Faire croire que la masse salariale des fonctionnaires territoriaux reste stable tout en dépensant de l’argent public supplémentaire pour des services extérieurs. Car pour la collectivité, le coût n’est guère inférieur. Mais la société chargée de cette DSP gagne, elle, de l’argent sur le dos des salaires, des conditions de travail et des prestations sociales de ses employés. Qui plus est, le service étant – à Orléans en tout cas - payé via le centre communal d’action sociale, ça permet de faire croire artificiellement qu’on augmente le budget d’action sociale de la ville. Un véritable tour de passe-passe. Un de plus dans la politique en trompe l’œil qui caractérise le député-maire Serge Grouard. La prestidigitation budgétaire comme art supérieur de la com’ !
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